Dès notre arrivée sur Katmandou nous sommes allés préparer les demandes de visas afin de pouvoir accéder à l’entrée du Mustang, région reculée du Népal ,appelée le désert de celui-ci car étant de l’autre côté du massif de l’Annapurna. Cette situation géographique est censée la protéger de la mousson, bien que cette année nous constatons aussi le changement climatique!

 

Pour les visas nous devons passer par une agence locale qui nous informe de l’état de la route effondrée , en raisons des fortes précipitations des derniers jours. Aie,à deux jours du départ nous devons attendre les informations supplémentaires si nous pourrons accéder au royaume interdit!

Nommé comme ceci en raison de l’interdiction d’accéder à cette partie du Népal aux étrangers jusqu’en 1992.

Petit état indépendant avec un roi (monarchie abolie en 2008), faisant partie intégrante du Népal en 1951.

 

Nous décidons la veille de faire les visas et de voir en chemin l’évolution de la route, car au Népal les choses peuvent vite bouger.

Atteindre la porte d’entrée du Mustang peut déjà s’avérer être une petite aventure!

 

Le plus rapide serait de prendre un petit avion bimoteur de Pokhara pour se rendre à Jomsom,(20mm de vol)mais premièrement nous avons 60kgs de matériels à apporter ,le coût deviendrait trop important et second facteur, le vent souffle de plus en plus fortement au fil de la journée dans le couloir de la Kali Gandaki, provoquant régulièrement l’annulation des vols.

 

Il faut alors opter pour le plan route, en louant deux 4X4, pour les 8 personnes de l’équipe et le matériel, enfin si l’on peut appeler cela une route, disons le chemin…. Au mieux 10 h de piste plus ou moins cahoteuse avec le ravin qui vient coller à la portière sur certains tronçons.

 

 

 

 

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Ça y es nous sommes aux portes du Mustang , ce qui nous fais vite oublier cette journée d’aventure périlleuse. Les paysages sont déjà magnifiques ,nous arrivons   alors que la nuit commence déjà à tomber, première impression remplie d’émotions par les étendus qui s’ouvrent devant nous. Jomsom est à 2800 d’altitude , demain nous partirons pour monter aux portes du Haut Mustang. Nous devons monter par stade afin que nos organismes s’adaptent tranquillement à l’altitude.

 

Le but du voyage est de trouver à quel endroit nous déposerons le matériel et de repérer les futurs aides nécessaires.Mais pas d’inquiétude , le destin nous fera rencontrer les bonnes personnes.

Rapidement à Jomsom en cherchant à louer les motos, nous rencontrons Tenzing , habitant de Tsarang(3700 Alt) qui nous parle de la petite école gouvernementale de son village qui ne bénéficie pas d’aide réelle.Les vêtements et jouets seront les bienvenus!

Tout au long de notre ascension nous nous rendons compte des conditions difficiles pour les habitants de cette région, et comprenons pourquoi si peu de touristes, et que la nouvelle génération veuille descendre sur Pokhara , Katmandou pour imaginer un autre avenir.

 Le paysage minéral  est incroyable de beauté et de calme, l‘émotion est à chaque tournant, nous en prenons pleins les yeux.

Nous sommes hors saison, les touristes viennent ici en quête de trek et le visa d’entrée (500 dollars/pers)limite l’accès à cette espace afin de préserver celui-ci , ce qui est une bonne chose , quand l’on voit l’autoroute qu’est devenue l’Everest!

Dans chaque village nous voyons des guest houses et restaurant pour accueillir les touristes.

 

 

 

 

 

 

 

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Mais vivre en altitude n’est pas chose simple, notre respiration est plus difficile , nous devons marcher lentement. Nous sommes en été, cette année il fait plutôt chaud dès 10 h, le vent se lève rapidement et le soir l’on supporte la polaire, les habitants qui le peuvent descendent  en hiver sur Pokhara , trop rude conditions ici.

Il est donc facile de comprendre la difficulté d’amener une aide dans cette région reculée, d’un point de vue climatique , d ‘accès  et de temps.Mais nous parvenons à la première étape à l’école de Tsarang (3700 Alt) , visite de celle-ci ou 15 petits enfants nous accueillent ,pour un village de 500 habitants c’est peu, nous comprenons que seules les enfants de familles très défavorisées mettent leurs enfants ici. L’école n’étant pas développée, bon nombre de la population veulent que ceux-ci aillent dans une école privée sur Pokhara pour accéder à une meilleure éducation.Faut il pouvoir encore le financer.

Les habits et jouets sont accueillis avec joie et après discussion et visite des lieux du directeur et des enseignants, nous pouvons évaluer une aide pour cette petite école. (Uniformes, cahiers, stylos,jeux,matelas,draps,couvertures,une imprimante, un ordinateur et 6 tables rondes en bois que nous avons déjà fais faire au menuisier du village et qui sont en place dans les salles de classe), à suivre pour le printemps le reste du matériel.

Nous donnons du matériel médical sur la permanence du village, la demande est de leur apporter une prochaine fois des appareils pour prendre la tension.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deuxième étape à Lo Mantang , la capitale du Mustang (3870Alt) quand nous arrivons nous sommes étonnés de découvrir celle-ci qui ressemble plus à un petit bourg rural ,mais qui a beaucoup de charme avec ses trois monastères couleur rouge.

Ici nous faisons une très belle rencontre: le Dr Amchi Tenjing Bista, médecin Tibétain qui a monté un très beau projet , une école ici et une à Pokhara afin de permettre à des jeunes enfants(60) de tous le Népal de familles défavorisées d’accéder à l’instruction et d’étudier la médecine Tibétaine, dans le but de faire perdurer la tradition et le savoir de cet homme et la connaissance des 2200 espèces de plantes.

 

Avant il y avait une centaine d’Amchis au Mustang , il en reste plus que 7 , sont projet est de faire évoluer ce chiffre afin de ne pas perdre tout ce savoir ancestral.

Pour cela il part dans le monde pour donner des conférences. Il sera en France en 2020 et nous projetons de le faire venir en Haute -Savoie afin d’organiser une conférence ,prières et consultations pour participer à son projet de transmission.

Nous avons pu faire passer pour ses écoliers jeux et vêtements.

D’autres aides par la suite seront apportées sur l’achat de couvertures, draps, literie,et réparation sur le bâtiment dortoir, cuisine.

 

 

 

 

 

 

 

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Fin du Mustang.

 

Et bien nous savons que juillet 2020 sera un voyage pour contrôler la mise en place de ses aides et l’occasion d’apporter vêtements chauds pour tous.

 

Poursuite sur Pokhara à la recherche du petit Basanta , que nous avions sortis de la rue en Décembre, malheureusement sa maman est addict à l’alcool et ne peut assurer l’éducation du petit.Pour l’instant la tante et l’oncle son d’accord pour le prendre avec eux , étant très pauvres nous enverrons un membre de l’équipe Népalaise de tant en tant pour s’assurer de ses conditions et du suivit de l’école.

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Retour sur Katmandou pour les derniers jours afin de rendre visite à quelques jeunes parrainés sur leur lieux d’apprentissage et de collèges.

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L’équipe de Nepali Youth Om Peace